La DILCRAH intervient lors du séminaire de formation à la laïcité et aux valeurs de la République à destination des personnels de l’Éducation nationale
Dans le cadre du plan exceptionnel de formation à la laïcité et aux valeurs de la République organisé par l’Éducation nationale, Mathias Dreyfuss, déléguée adjoint à la DILCRAH, ouvrait le séminaire du 15 et 16 mai 2023 aux cotés du ministre de l’Éducation nationale et à la Jeunesse, Pap Ndiaye.
Ce programme national de formation a permis de former plus de 300 000 enseignants sur les enjeux démocratiques et les valeurs républicaines au cœur de l’éducation. Ces deux journées clôturent ce plan exceptionnel et ont permis d’aborder différentes thématiques dont les outils de l‘institution scolaire pour répondre aux discriminations et faire progresser l’égalité. Le nouveau plan national annoncé par la Première ministre le 30 janvier dernier a explicitement missionné la DILCRAH pour adjoindre à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme la lutte contre les discriminations liées à l’origine.
L’association de la DILCRAH au plan de formation rappelle et souligne le lien étroit existant entre les valeurs de la République et les enjeux de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et l’ensemble des discriminations. Ces enjeux, par nature transversaux à l’ensemble des ministères et des administrations, figurent explicitement parmi les 60 politiques prioritaires du gouvernement retenues à l’issue du séminaire gouvernemental du 31 août 2022.
Lors de son discours, Mathias Dreyfuss a rappelé les deux leviers importants dans cette lutte contre les discriminations liées à l’origine et la haine anti-LGBT. Le premier consiste à faire connaître le droit existant, et l’importance de ce séminaire qui contribuera à approfondir la culture juridique liée à la discrimination. Le deuxième levier est l’éducation, qui joue un rôle essentiel pour combattre les préjugés et prévenir les discriminations.
Ces leviers sont essentiels dans cette lutte urgente contre ces discriminations qui fragilisent le sentiment d’appartenance à la République des personnes qui en sont victime.