Premier dialogue franco-américain sur la lutte contre l’antisémitisme
Le 12 novembre 2024, la DILCRAH a participé au premier dialogue franco-américain sur la lutte contre l’antisémitisme, organisé par Isabelle Rome, Ambassadrice pour les droits de l’Homme.
En parallèle du Forum mondial pour la paix organisé à Paris, le 12 novembre 2024, la France et les États-Unis ont initié un dialogue inédit pour renforcer leur coopération dans la lutte contre l’antisémitisme.
Organisé dans la lignée des dialogues bilatéraux avec Israël et l’Allemagne, cet échange symbolise la détermination des deux nations à éradiquer ce fléau. Ce premier dialogue vise à structurer une collaboration régulière entre les deux pays, favorisant le partage d’expériences, la création de politiques communes et la mise en œuvre d’actions conjointes.
Un partenariat nécessaire dans un contexte de résurgence de l’antisémitisme
La décision de créer ce dialogue a été prise en juin 2024, lors de la visite du président américain Joe Biden, venu commémorer le débarquement en Normandie. Ce projet prend tout son sens dans le contexte actuel, marqué par la recrudescence préoccupante des actes antisémites, particulièrement amplifiée à la suite des tragiques événements du 7 octobre 2023.
Pour la France et les États-Unis, pays abritant d’importantes communautés juives, cette résurgence d'actes antisémites appelle une réponse forte et coordonnée.
Au cœur de ce dialogue, plusieurs objectifs clés ont été définis :
Évaluer la situation actuelle dans chaque pays afin de dresser un état des lieux précis des manifestations de l’antisémitisme en France et aux États-Unis, particulièrement dans le contexte post-octobre 2023.
Partager les stratégies nationales et les politiques publiques en matière de lutte contre l’antisémitisme. Les discussions portent notamment sur les plans nationaux, la lutte contre la haine en ligne, et les initiatives pour restaurer le lien avec la jeunesse, particulièrement dans le milieu universitaire.
Explorer des coopérations bilatérales et échanger des bonnes pratiques pour renforcer l’efficacité des réponses dans les domaines de la sécurité, de la justice, de l’éducation et de la mémoire. Ce partenariat se donne aussi pour mission de favoriser une prise de conscience collective en luttant contre les discours haineux sur les réseaux sociaux et en engageant les jeunes générations.