Youtube - Antitsiganisme : comprendre pour nommer et agir
00:00 OUVERTURE 00:51 Helena Dalli, Commissaire européenne à l’Égalité 08:23 Sylvain Mathieu, Délégué interministériel pour l’hébergement et l’accès au logement AUX RACINES DE L'ANTITSIGANISME 24:04 Isabela Mihalache, Responsable du plaidoyer du réseau européen des organisations d’origine rom (ERGO) 35:12 Adèle Sutre, Docteure en géographie, auteur de l’ouvrage Géopolitique des Tsiganes 48:58 Petre Petcut, Docteur en histoire, enseignant à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) 1:04:47 Elisabeth Clanet, ancienne chargée de mission pour les scolarisations des enfants itinérants, auteure de nombreux articles 1:20:39 Saimir Mile, Juriste à La voix des Rroms 1:41:25 Questions/réponses avec la salle 2:14:37 Conclusion de la 1re table ronde FORMES CONTEMPORAINES DE L'ANTITSIGANISME 2:18:18 Gabriela Hrabanova, Directrice exécutive du réseau européen des organisations d’origine rom (ERGO) 2:23:24 Dylan Schutt, Éducateur pair dans la lutte contre l’antitsiganisme, réseau ERGO 2:30:33 Jonathan Lee, Responsable du plaidoyer et de la communication au Centre européen pour les droits des Roms (ERRC) 2:41:34 William Acker, Juriste, auteur de l’ouvrage Où sont les « gens du voyage » ? 3:00:18 Maria Bogdan, Chercheuse, docteur en théorie des médias, de la culture et du film de l’Université Eötvös Loránd à Budapest 3:12:58 Dominique Raimbourg, Président de la Commission nationale consultative des gens du voyage (CNCGDV) 3:29:12 Questions/réponses avec la salle CONCLUSION 4:18:16 Szabolcs Schmidt, Chef de l’unité « Non-discrimination et coordination Rom » de la Direction générale de la justice de la Commission européenne 4:31:52 George Pau-Langevin, Adjointe à la Défenseure des droits Alors que la France assure la présidence de l’Union européenne, la Dihal qui intervient à la fois sur les politiques publiques en faveur des gens du voyage et en matière de résorption des bidonvilles, consacrait un atelier grand format à cette question, éminemment européenne, de l’antitsiganisme le mardi 28 juin 2022. Roms, gitans, tsiganes, gens du voyage, romanichels, sintis, manouches, kalés, yéniches et autres voyageurs… : ces groupes généralement confondus sont divers. Certains sont nomades, d’autres sédentaires. Certains vivent dans des conditions économiques très précaires, d’autres non. Au-delà d’une origine lointaine supposée partagée, ces groupes variés ont un point commun qui n'est pas de leur fait : un vécu de marginalisation et de stigmatisation construites sur des stéréotypes négatifs. Cette forme spécifique de racisme a une histoire séculaire, des réalités contemporaines et un nom : l’antitsiganisme qui a récemment fait l’objet d’une définition de travail de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’holocauste. En France, cette forme de racisme vise principalement, et sans exclure d'autres groupes, les gens du voyage, citoyens français généralement au mode de vie nomade ou semi-nomade, ainsi que les ressortissants de pays européens se considérant comme roms ou considérés comme tels vivant dans des campements et bidonvilles. La recommandation du Conseil de l’Union européenne du 12 mars 2021 pour « l’égalité, l’inclusion et la participation des Roms » fait de cette question une priorité, reprise par la France dans sa stratégie adressée à la Commission européenne en janvier 2022. Cet atelier a permis d’éclairer dans une perspective française et européenne ce concept encore peu connu, à travers les réflexions et témoignages d’acteurs institutionnels, de scientifiques, d’associations et de personnes subissant cette forme de racisme.