Rapport du projet PECAO "Éducation entre pairs contre l'antitsiganisme en ligne"

Le projet d’éducation par les pairs de lutte contre les discours de haine antitsigane en ligne, vise à aborder et contrer ces contenus en travaillant avec les jeunes, en combinant éducation par les pairs et suivi de ces messages haineux afin de remplir deux objectifs :

• obtenir un changement direct dans les attitudes et les actions d’un grand nombre de jeunes ;
• Permettre une meilleure compréhension du phénomène de l’antitsiganisme en ligne et contribuer à des changements politiques par le biais d’un plaidoyer basé sur les résultats obtenus.

Le rapport suivant présente les résultat du projet PECAO en France par rapport aux objectifs généraux du projet qui sont :

• Atteindre au moins 2000 jeunes en Espagne, en Hongrie, en République tchèque, en Roumanie, en Bulgarie, en Ukraine, en Italie, en France, en Macédoine du Nord et en Albanie par le biais d’activités d’éducation par les pairs dans les universités ou les clubs de jeunes afin de les sensibiliser à l’impact négatif des discours de haine sur les Roms et de leur donner les moyens de reconnaître et de signaler les discours de haine en ligne.
• Donner les moyens à 50 jeunes Roms éducateurs pairs de 10 pays de surveiller les discours de haine dans les médias en ligne et de signaler les cas de discours de haine aux entreprises informatiques, aux organismes nationaux de promotion de l’égalité et aux institutions publiques concernées afin de renforcer la mise en œuvre de la législation anti-discrimination. Leur travail permettra de constituer des bases de données nationales d’au moins 150 cas, ainsi que d’au moins 50 cas signalés par État.
• Plaider auprès des décideurs nationaux et européens en faveur de politiques de lutte contre la discrimination qui tient compte de l’environnement en ligne ainsi que de l’antitsiganisme en tant qu’utilisation de préjugés pour les discours et les crimes haineux.
• Utiliser les expériences des éducateurs pairs et les résultats du suivi pour sensibiliser d’autres parties prenantes (société civile au sens large, praticiens de l’éducation, jeunes) au discours de haine antitsigane dans les médias en ligne et à l’urgence de le contrer.