La DILCRAH, le parquet de Versailles, la DDPJJ et le musée Dreyfus signent une convention pour la mise en place de stages de citoyenneté

Ces stages, d’une journée, pourront se mettre en place dès la fin de l’été et ont pour objet de rappeler les valeurs républicaines de tolérance et de respect de la dignité de la personne humaine. Ils consisteront en une visite du musée et des ateliers pédagogiques.

La maison Zola abrite l’ancienne résidence secondaire de l’écrivain ainsi qu’un musée retraçant l’affaire Dreyfus. Les ateliers pédagogiques retracent les processus de construction et les conséquences historiques du racisme et de l’antisémitisme. Ils se dérouleront soit dans le cadre de mesures alternatives aux poursuites, soit dans le cadre de condamnations, soit dans le cadre civil de l’assistance éducative pilotée par la PJJ. Il est ainsi prévu 5 à 6 sessions chaque année, comprenant des groupes de 8 à 10 jeunes.

La DILCRAH ayant déjà signé d’autres conventions du même type avec notamment le Mémorial de la Shoah à Paris. Cette convention s’inscrit dans le cadre des mesures prévues par le nouveau plan national interministériel de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine 2023-2026, qui prévoit notamment comme objectif de permettre aux juridictions de renforcer le recours aux stages de citoyenneté et d’évaluer leur efficacité.

Le plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine lancé le 30 janvier dernier par la Première ministre accorde une place essentielle à l’éducation et à la pédagogie en insistant sur la prise de conscience de la gravité des actes et en rappelant les valeurs républicaines de tolérance et de fraternité sur lesquelles repose notre société.  A ce titre, ces stages sont conçus comme supports éducatifs pour accompagner les mineurs dans le développement de leur esprit critique, de leur libre-arbitre et de leur réflexion sur leurs propos ou leurs actes.